Publié le 17/01/2023 - 23h37
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C - La géothermie
Dans l'ordre : - La biomasse solide est à éviter si nous avons d'autres alternatives : en effet son usage vient directement en conflit avec l'objectif SNBC d'augmenter les puits de carbone sur le territoire - Les pompes à chaleur sont bien évidement à développer, cependant si une alternative non électrique existe, il convient d'opter pour cette dernière afin de "libérer" au maximum la capacité de production électrique pour des usages ne pouvant être assuré par d'autres types d'énergie renouvelable - La géothermie ne présente pas de variabilité saisonnière ; elle répond aux besoins en chaud et en froid (amenés à augmenter) ; elle ne nécessite pas de stockage de chaleur autre que le stockage naturel effectué dans le sous-sol (et peut même être considérée dans certains cas comme une technologie de stockage de la chaleur). Elle présente un potentiel sur tout le territoire français et s’exploite sous des formes très différentes d’installations selon la localisation du projet et la nature du sous-sol. Quand elle est possible, la géothermie profonde est particulièrement pertinente à utiliser comme base sur un réseau de chaleur urbain ou industriel. Elle est donc à privilégier et son soutien de la part de l'Etat doit être beaucoup plus massif qu'il ne l'est aujourd'hui compte tenu des opportunités offertes par cette source d'énergie -La chaleur produite à partir de gaz renouvelable est également à soutenir mais de manière structurée de façon à ne pas avoir une forte concurrence entre usage énergétique et alimentaire des sols : il faut donc privilégier des petites installations, plus humaine et plus centrées sur l'utilisation des déchets agricoles de la région (quelques km alentours). Il convient également de renforcer la formation, l'accompagnement et le contrôle des producteurs dont le métier premier n'est pas d'être énergéticien mais agriculteur
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