Publié le 17/01/2023 - 23h53
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Concernant la sobriété sur l'usage des bâtiments, un changement de pratiques est à mettre en oeuvre dans la conception du bâti et de l'urbanisme. En effet, alors que les propriétés isolantes et rafraichissantes des matériaux biosourcés et locaux sont connues, les projets immobiliers actuels sont en majorité des projets qui utilisent une grande part de béton et proposent de grandes ouvertures vitrées, ce qui implique une grande consommation de climatisation. Les architectures traditionnelles de Guyane, adaptées aux contraintes climatiques du territoire, laissent une plus grande part aux courants d'air et à la ventilation naturelle: les revaloriser dans les projets d'aménagement permettrait de réduire la consommation d'énergie globale du territoire. Du côté de l'urbanisme, la tendance est plutôt à la déforestation puis à la replantation d'arbres dans un but paysager, alors que les arbres déjà présents apporteraient de la fraicheur et limiteraient les besoins en climatisation. Le retour de la nature en ville permettrait à la fois la restauration de continuités écologiques et un plus grand confort thermique.
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