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Publié le 17/11/2022 - 10h12

SVJ

  • A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets

La grande hydroélectricité produit déjà avec peu de centrales, une très grande majorité de l'énergie tandis que la "petite hydroélectricité" (moulins, microcentrales), ne représentent qu'1% de la production électrique pour plusieurs milliers d'ouvrages. Or, chacun de ces ouvrages représente un impact significatif, sur la BIODIVERSITE, sur le fonctionnement des cours d'eau, sur leur qualité (et donc sur les USAGES). Le rapport nombre/gain en matière sociétal est donc très faible. Parallèlement, il existe à la fois des enjeux et des obligations pour améliorer l'état des cours d'eau. Des enjeux parce que des cours d'eau en bon état permettent tous les usages, depuis l'industrie à l'agriculture en passant par le tourisme et l'eau potable. Ensuite, parce que c'est le sens de la DCE que d'aller vers des cours d'eau en bon état. C'est donc la défense de l'intérêt GENERAL de l'EAU qui est en jeu : l'eau, c'est le BIEN COMMUN de la NATION. En somme, la petite hydro présente des inconvénients environnementaux sans gain en matière de production électrique. Si on replace le tout dans un cadre de réchauffement climatique, ces petites centrales au fil de l'eau perdent encore plus leur sens, puisqu'elles ne seront pas en mesure de produire toute une partie de l'année, et de ne produire que de manière "fatale" (c'est à dire sans qu'on puisse l'adapter aux besoins) le reste du temps. La grande hydro est perfectible en revanche, et peut être optimisée. Et si celle ci a aussi des inconvénients environnementaux, elle a en face des gains sociétaux en matière de développement touristique et surtout de production en temps réel. C'est de l'énergie que l'on peut décider de produire en fonction des besoins. La réponse à la question C n'est donc PAS PERTINENTE. La réponse B paraît totalement farfelue puisque des sites sans sensibilité environnementale, cela n'existe pas.