Partager la page

Publié le 17/11/2022 - 14h51

Hibou

  • B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais

  • C - La résilience au changement climatique

  • I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs

Si l'objectif est de continuer à exploiter un parc électronucléaire avec des rendements énergétiques aux alentours de 33% alors il est urgent de maintenir une recherche et un tissu industriel performant autour de la récupération d'énergie de cette industrie en substitution d'énergies fossiles. Si l'objectif est de rester bloqué sur le choix fait dans les années 60 d'une filière nucléaire UNGG puis REP alors continuons à ne pas trouver de solution pour les déchets et poursuivons avec l'EPR. Sous prétexte d'emmagasiner de l'expérience, d'atteindre un haut niveau de sûreté de nos installations, nous oublions que nos choix anciens ont écarté d'autres technologies nucléaires émergentes , produisant peu de déchets, capables même d'en tirer de l'énergie par incinération, avec des rendements plus élevés, plus souples dans l'approvisionnement en combustible et donc moins soumises aux aléas politiques. Entre autres technologies, celle des réacteurs à sels fondus (thorium-uranium thorium-plutonium) continue à faire l'objet de recherches de part le monde cf. https://www.iaea.org/fr/themes/reacteurs-a-sels-fondus Si la résilience au changement climatique doit passer par le maintien de notre parc voire son renouvellement alors il faut se poser la question de la source de refroidissement: l'eau, élément indispensable au maintien de la biodiversité et de la vie sur terre: Toute filière thermique contribue à l'échauffement du milieu (eau, air). cf. axes de recherches pour récupération d'énergie La filière nucléaire est peu émettrice en CO² (4g Eq.CO²/kwh). Cette qualité en fait un atout pour la production d'énergie aujourd'hui et demain. Il y a également un net avantage à conserver nos terres agricoles en renouvelant le parc sur les sites existants, voire en les réhabilitant en fin d'exploitation pour les rendre à nouveau cultivables (maintien des puits de carbone voire en gagner de nouveaux)