Publié le 17/12/2022 - 12h19
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B- Son impact sur la biodiversité
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C - Son impact sonore
déjà il est inconcevable que le choix soit limité à 2 et donc ne revêt pas l'entièreté des réponses que nous pourrions avoir. Par exemple les impacts doivent être étudiés selon des normes tenant compte des phénomènes physiques et non pour faciliter l'implantation des éoliennes en escamotant les émergences (Voir ECHAUFFOUR) et en essayant de justifier l'injustifiable. Il n'est pas question de la distance aux habitations, et contrairement aux dires de Madame Panier Runacher les machines sont plus puissantes et plus bruyantes (c'est le rapport Bruit/puissance) qui diminue et non le bruit global. Les rotors étant de plus en plus en plus grands, ils détruisent de plus en plus de biodiversité du fait de l'augmentation de la surface balayée, et la source sonore n'est pas comme simulée située uniquement au niveau du rotor. Le positionnement des sources est multiple et la source principale de bruit est située en bout de pale et donc rotative. Compter la distance aux habitations à partir du pied du mât est une aberration et donc ne représente la réalité. D’autre part les simulations plaçant une source unique au niveau du rotor ne sont pas représentatives non plus de la réalité. Toutes ces imprécisions ne sont pas répercutées au niveau des incertitudes et donc escamotent les émergences. Les méthodologies doivent être remises a plat pour que les études d’impact soient représentatives de la réalité. Ecrire dans la loi la distance minimale habitations doit être de 500m est une aberration car elle ne tient pas compte de l’évolution vers le gigantisme des machines (effet attendu pour contourner la loi et aller chercher le vent en altitude compte de la loi d’évolution des vitesses en fonction de l’altitude. Cette distance minimale ne tient pas compte de la topographie des territoires. Une étude vertueuse devrait comprendre une simulation prenant en compte correctement les sources (plusieurs sources), la topographie des sols et déduire une distance minimale en respectant le code de la santé publique. Pourquoi avoir un code de la santé publique si celui-ci ne s’applique qu’en ville et pas pour les éoliennes en ruralité ? Cette situation conduit bien à un clivage des sociétés et à la détestation des ruraux pour les citadins. Le projet entraîne une régression environnementale, contraire au principe de non régression ( article L 110-1 du code de l'environnement ) Le projet est contraire aux articles 1 et 2 de la charte de l'environnement et à l'article 47 de la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne L'augmentation de 10 dB de l'émergence tolérée, va tripler le volume sonore et va mettre les riverains d'éoliennes dans une situation de nuisance acoustique pire que les autres installations industrielles très bruyantes La méthodologie utilisée pour la contribution des parcs voisins à un nouveau parc est incohérente ( on peut le démontrer) et favorise l’agglomération des parcs en un endroit donné. Donc qui dit implantation d’un parc dans une zone assure qu’il y aura foisonnement d’une multitudes de parcs en son voisinage par dilution du bruit, dans le bruit pris en référence en constante augmentation. Le calcul des contributions et des émergences doit se faire en prenant comme bruit de référence l’état initial avant toute existence de parc. Evidemment aucun promoteur n’en veut car trop limitatif pour eux et pourtant cette méthode serait respectueuse pour les riverains. La procédure est illégale, les services du ministère ayant mal décompté le délai de l'article L 123-19-1 du code de l'environnement ( délai de 21 jours à compter de la mise à disposition par voie électronique le 9 décembre : expiration le 30 décembre et pas le 29 décembre ). De même il faut 4 jours entre la fin de la consultation et la publication de l'arrêté : or, même avec la date du 29 décembre on aboutit au 3 janvier, donc postérieurement à la date d'effet de l'arrêté donnée pour le 2 janvier. Des mesures acoustiques doivent être effectuées par des organismes indépendants et qualifiés dès la mise en service d’un parc. Les méthodologies doivent rendre compte des phénomènes physiques et non sur des méthodes de moyennes qui comme leur nom l’indique ne représentent que des moyennes et non la réalité. Une étude rigoureuse nécessite la mise en place de métrologies rendant compte de la réalité et permettant d’évaluer les incertitudes qui doivent se traduire dans les risques de dépassements des critères et la nécessité d’éloignement des éoliennes des habitations. L’étude du taux de retour énergétique des éoliennes avec prise en compte du stockage n’est pas viable économiquement et pour cette raison cette techno ne peut être envisagée comme solution valide à la production intensive électrique, sachant que le problème de stockage n’est pas résolu. L’ensemble des évènements récents confirment la fragilité de cette techno du fait de son intermittence et de sa dépendance au gaz en général. De part son aveuglement et son suivisme à la doctrine Allemande, l’Europe dans sa lutte contre la production de CO2 en est réduite à rallumer ses centrales au pire polluant le lignite (cherchez l’erreur). On peut se demander si cet aveuglement n’est pas sous tendu par d’autres luttes intestines entre puissances européennes, comme affaiblir la France possédant alors une réelle avance dans le domaine énergétique. Ce n’est pas aux ruraux de subir l’imprévoyance et l’incompétences de nos politiques, ils n’ont pas à être punis ce comportement inconséquent. Il n’est pas égalitaire de polluer l’environnement rural, visuellement, acoustiquement, avec des vibrations (propagation des infrasons toujours négligée).
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