Publié le 17/12/2022 - 14h03
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C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
Les énergies renouvelables sont variables et le fait de les répartir sur un maximum de sites favorables permet de limiter cette variabilité. Si on ne le faisait pas, on serait conduit à construire davantage de moyens de substitution (nécessaires au demeurant, et pour être décarbonés, il ne peuvent être que nucléaires) et à accepter de plus fortes contraintes sur les usages (nécessaires également, et à ce titre, acceptables). D'autre part, notre indépendance énergétique et industrielle est une source d'emplois, de richesses, et elle limite les externalités liées aux transports internationaux par bateaux (marchandises), lignes électriques, gazoducs. Enfin, elle limite notre vulnérabilité et elle augmente notre résilience, comme le montre la situation actuelle liée au conflit en Ukraine, et comme le montreront les futurs conflits sur les ressources naturelles.
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