Publié le 17/12/2022 - 16h11

• A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses

• D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

La multiplication de petits projets d'ENR sur l'ensemble du territoire (surtout éolien et hydroélectrique), en plus d'avoir effectivement une empreinte géographique importante, limite les économies d’échelle possibles, notamment au niveau des matières premières. Celles-ci sont gaspillées dans des micro-centrales aux capacités de production et rendements très limités. D'où l'intérêt de la concentration des centres de production qui facilitera aussi la gestion de l'adaptation de la production au besoin. En ce qui concerne l'indépendance énergétique, la situation actuelle illustre bien tout l'intérêt de cette orientation.