Publié le 17/12/2022 - 16h51
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais
Il est bien évident que la relance du nucléaire est une priorité (A) et que la condition en est la capacité de la filière a relever ce défi (B). Cette filière a trop souffert depuis 20 ans d'une politique de l'autruche et d'apriori antinucléaires suicidaires (y compris au sein des services de l'Etat) comme la fermeture de 14 centrales d'ici à 2035 ! Le réveil est douloureux. Dans l'hypothèse communément admise d'une durée de vie de 60 ans des centrales existantes, le nucléaire représentera au mieux 38% de la capacité électrique installée en 2050, bien en deçà de l'objectif de 50% fixé sans vision à long terme par nos gouvernants de l'époque.
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