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Publié le 18/01/2023 - 09h59

Shifters Nancy

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

  • E - La minimisation du coût global du système électrique (moyens de production, moyens de flexibilité et de stockage, évolution des réseaux) pour conserver un prix de l’électricité compétitif pour les consommateurs

Les chiffres du scénario proposé par le Shift Project : Les contraintes sur les ressources disponibles, notamment les énergies fossiles, conduisent pour le Shift à une réduction de: • la consommation d’énergie finale de 170 Mtep (1980 TWh) en 2022 à 85 Mtep (980 TWh) en 2050, • des émissions de GES de 450 MtCO2e en 2022 à 80 MtCO2e en 2050, et une augmentation de la production électrique de 570 TWh en 2022 à 645 TWh en2050. Ces chiffres sont extraits du rapport « Évaluation énergie-climat du Plan de Transformation de l’Economie Française (PTEF) ». Les propositions du PTEF du Shift Project mettent en avant trois leviers pour la transformation : la sobriété, l’efficacité et l’électrification des processus. La production électrique devra croître et s’appuyer à la fois sur les Energies Renouvelables (EnR) et sur l’énergie nucléaire. Carburants liquides et gaz de synthèse, une disponibilité limitée : Pour réussir à produire les quantités de pétrole et de gaz consommées actuellement, il faudrait multiplier par 5 la production d’électricité pour les substituer. Et pour les produire à partir de la biomasse, il faudrait réserver la majeure partie des surfaces agricoles et forestières de France. Est-ce bien réaliste ? Ainsi, les études du Shift Project montrent que la consommation d’énergie liquide et gazeuse devra être divisée par 6 d’ici 2050.