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Publié le 18/01/2023 - 10h03

Shifters Nancy

  • A - Oui, et ce quel que soit l’usage

La sobriété : Une grande absente des travaux lors du tour de France du 5 janvier à METZ Notre contribution vise à attirer l’attention sur le besoin d’intégrer dans la concertation la réflexion sur la sobriété. Il convient de la définir : lui donner un contenu concret dans toutes ses dimensions et d’être attentifs à sa perception en terme de justice sociale. Les Eco-gestes aurait fait baisser la consommation électrique d’environ 10 % selon les dernières études, espérons qu’il s’agit bien des particuliers et pas des industriels, et que le facteur principal n’est pas la température bien supérieure de cette fin d’année. Cette diminution devra être renouvelée et amplifiée chaque année et surtout être élargie aux consommations énergétiques non électriques pour atteindre les objectifs en 2050. L’effort de sobriété attendu pour le climat est d’une toute autre échelle et de nature différente que les Eco-gestes de cet hiver qui ne visaient qu’à l’équilibre du réseau électrique. La mise en œuvre concrète et généralisée, à l’échelle attendue pour se situer dans la trajectoire climatique attendue, nécessite d’être annoncée, préparée et débattue. La sobriété correspond à des ruptures et des changements des modes de vie, comme l’arrêt de la consommation de biens et d’alimentation carbonée, mais également au renoncement de nouvelles grandes infrastructures autoroutières. La sensibilisation de tous les publics et l’engagement des politiques est fondamentale pour la prise de conscience : parcours scolaire du primaire aux études supérieures. La sobriété devra surtout être perçue comme juste (le HCC dans son rapport annuel a attiré l’attention sur ces enjeux de « transition juste », ainsi que de risque d’effets rebond).