Publié le 18/01/2023 - 10h48
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
La mise en place de nouveaux outils de production électrique est inévitable, au delà du levier limité d'une simple optimisation de l'existant. La jurisprudence n'a pas souhaité retenir le critère de "potentiel significatif" pour discriminer entre elles les exploitations hydroélectriques et introduire une inégalité de traitement sur la base de ce concept faiblement quantifiable. Il existe de nombreuses "petites installation" hydroélectriques pouvant être remises en fonctionnement dans des délais très courts, afin d'accompagner rapidement le développement des nouveaux usages : notamment la "décarbonnation" des transports et des besoins de l'habitat. Ces "petites installations" hydroélectriques produisent entre 20 et 500 fois plus d'énergie qu'une installation photovoltaïque de toiture d'une habitation et permettent donc de pourvoir les besoins entre 20 à 500 habitations à proximité, avec une faible perte joule de transport, une forte corrélation entre la demande et la production et une excellente intégration paysagère.. De plus, cette hydroélectricité dite "au fil de l'eau" n'a qu'un très faible impact environnemental car elle repose sur des dispositifs de mise à niveau de l'eau invariables et très limités en hauteur, souvent existants depuis des centaines d'années, et franchissables facilement par les poissons. La notion des coûts projets me semble fallacieuse ou devrait être mise en regard de ceux cumulés les destructions massives des ouvrages hydrauliques durant ces 15 dernières années, sans toutefois apporter d'amélioration probante à la "biodiversité". Il serait bon de rappeler que la véritable écologie (au sens étymologique du terme) est la réalisation d'un habitat rationnel permettant la vie de chacun, ce de manière décentralisé ("oikos" versus "polis") et pérenne. L'existence d'ouvrages hydrauliques depuis plus de 2000 ans en est une belle illustration. L'hydroélectricité reste encore aujourd'hui un support clé pour le développement de la production d'énergie faiblement carbonnée, afin d'atteindre rapidement nos objectifs cadres européens, et éviter des sanction financières... évitables.
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