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Publié le 18/01/2023 - 11h58

deki

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Choix du A à défaut, les efforts pour ceux qui peuvent et veulent en faire c'est bien, mais il faut surtout des mesures beaucoup plus restrictives et incitatives pour : - une rénovation rapide, massive et très performante de l'ensemble des logements (atteindre de bonnes performances thermiques, en ventilation, en systèmes de chauffage non-fossiles), avec une attention particulière au développement des filières biosourcées (laine de lin, laine de chanvre, paille, laine de bois...). Cela veut dire la prise en charge des audits, à systématiser, une prise en charge financière directe par l'Etat (sans nécessiter d'avance ni de prêt pour les plus modestes), presque intégrale pour les ménages modestes, très importante pour les revenus moyens et des aides qui restent très attractives pour les revenus les plus élevés (qui possèdent généralement un parc immobilier plus important), quitte à sortir des aides ma prime rénov' ceux qui disposent vraiment de revenus vraiment très élevés. - des règles de construction des nouveaux bâtiments qui poussent encore à l'autonomie des bâtiments - des règles d'urbanisme, via la loi ZAN par exemple, qui favorisent l'habitat collectif moins énergivore et plus simple à isoler au détriment des multiples pavillons individuels.