Publié le 18/01/2023 - 12h11
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B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
Mes connaissances ne sont pas suffisamment étayées pour bien distinguer entre les deux derniers scenarii exposés en préambule. J’exclu les deux premiers scenarii ; je retiens le dernier au risque que cela provoque une effet rebond regrettable, car la production d’énergie électrique fortement émissive en carbone est très facile à mobiliser et parce que l’objectif de neutralité carbone à horizon 2050, bien que très difficile à atteindre, n’est en réalité pas suffisamment ambitieux car il faudrait idéalement retirer du carbone de l’atmosphère ; une autre raison est la difficile compatibilité de la réindustrialisation (rentable) avec un besoin significatif en flexibilité (les technologies de stockage de l’énergie ne semblent capables que de promesses limitées). On n’a plus le droit de se tromper ; si l’énergie dite décarbonée n'est pas suffisamment disponible à horizon 2040 – 2050, soit on sera très loin d’avoir atteint la neutralité carbone et les conséquences climatiques seront absolument catastrophiques, soit ce sera la précarité et la pauvreté pour tous. C’est en tout cas ce qui a dicté mes choix de critères de décision pour construire le mix de production électrique.
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