Publié le 18/01/2023 - 13h22
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C - Un maintien global des usages actuels, avec des efforts et une réduction des besoins énergétiques limités. Ce scénario prendrait ainsi en compte uniquement un effort modéré sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne), le reste étant inchangé par rapport à la situation actuelle.
Si les récentes augmentation des factures et appels à la responsabilité des pouvoirs publics ont contribué à diminuer les consommations d’énergie au cours des derniers mois, Équilibre des Énergies estime que la planification de la transition énergétique ne doit pas miser trop largement sur les actions de sobriété des Français, dans les bâtiments en particulier. Ces actions, préconisées depuis les premiers chocs pétroliers, sont utiles et nécessaires. Mais il faut se garder de surestimer leur impact et leur pérennité n’est pas assurée, comme l’exemple des précédentes crises de l’énergie l’a montré. En outre, beaucoup de nos concitoyens font déjà beaucoup d’efforts, allant pour un grand nombre jusqu’à la précarité énergétique et, pour les populations moins précaires, un effet rebond pourrait résulter d’une amélioration du contexte énergétique. Équilibre des Énergies considère donc qu’il serait hasardeux de trop miser, à l’échelle du pays, sur des efforts très importants de sobriété énergétique, même si ceux-ci doivent être encouragés. Par conséquent, Équilibre des Énergies estime que les actions permettant à la fois d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et de réduire les émissions de gaz à effet de serre, sont à prioriser. À ce titre, les solutions électriques, et en premier lieu les pompes à chaleur, apparaissent comme particulièrement pertinentes.
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