Publié le 18/01/2023 - 14h16
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Des efforts, il y a beaucoup de ménages qui en font déjà (d'après l'ONPE, 60% ont déclaré avoir restreint leur chauffage pour ne pas avoir des factures trop élevées). Une autre façon, complémentaire au minimum, de faire des efforts pour réduire les besoins serait de pouvoir équiper son logement d'équipements avec une meilleure efficacité énergétique. De même, d'après l'ONRE, 17,3% des résidences principales en France ont une DPE F ou G (soit des passoires thermiques). Et encore, pour avoir vécu dans un logement de 55 m² en DPE D (limite E), il faisait à l'intérieur, la nuit, 30°C l'été et 12°C l'hiver, et ça coûtait quand même 75 €/mois d'électricité et de gaz... les gens qui vivent dans ces conditions, quels efforts voulez-vous qu'ils fassent de plus ? Nous ne sommes pas tous égaux devant les efforts à faire au niveau du chauffage (actuellement dans un logement de 2019, quasiment pas besoin de chauffage). Pour ce qui est des consommations d'eau, c'est peut-être plus équitable : une douche tous les deux jours et une toilette au gant entre les deux par exemple ? Il y a beaucoup de petits gestes à faire, plutôt sur une logique d'anti-gaspillage et de bon sens que de restrictions drastiques. Ajoutons à cela du matériel et des bâtiments de meilleure qualité et les économies seront considérables.
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