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Publié le 18/01/2023 - 15h58

Kyrian MEDJKAL

  • A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets

Actuellement, la presque intégralité des secteurs pertinents, d'un point de vue production électrique significative, sont équipés en France. La première étape est nécessairement une amélioration des technologies et installations existantes (rendement) afin de faire "plus avec la même chose". Pour ce qui est des projets de micro/pico hydroélectricité, le gain énergétique vis-à-vis du gain environnemental est plus compliqué à démontrer : c'est justement sur les petits cours d'eau que les obstacles physiques liés à l'hydroélectricité sont les plus perturbants. A minima, si le développement de telles installations devait voir le jour, il serait primordial d'imposer des périodes de chômage obligatoires en période estival où la tension sur la ressource en eau pour les milieux aquatiques est la plus importante (respect du débit minimum biologique). En conclusion, il serait dommage de dégrader des milieux déjà fortement anthropisés pour un gain électrique relativement faible vis-à-vis de la production actuelle.