Publié le 18/01/2023 - 16h00
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E - L’installation de nouveaux réacteurs nucléaires en priorité sur des sites de production d’électricité nucléaire existants
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G - La réduction des besoins d’importation notamment en uranium (ex. au travers du recyclage des déchets nucléaires pouvant l’être) quitte à augmenter le prix de l’électricité produite
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H - Le maintien de filières de gestion des déchets nucléaires sûres et dimensionnées de manière adéquate pour assurer la prise en charge définitive de tous les déchets nucléaires occasionnés par la production d’électricité
En 2022, malgré la présence de deux usines de production d’aluminium primaire et le recyclage du métal, la France importe 50 % de ses besoins. L’industrie de l’aluminium primaire est hyper-électro-intensive. En France, deux usines produisent de l’aluminium primaire : Aluminium Dunkerque et Trimet Saint Jean de Maurienne. A elles seules, ces deux usines consomment plus de 5 TWh d’électricité (=1/2EPR), ce qui en font les usines les plus consommatrices d’électricité sur notre territoire. Les pays qui possèdent une production d’aluminium primaire, sont donc les pays avec une production d’électricité importante, en base, avec un prix compétitifs long terme. Or l’aluminium est stratégique car il apporte des solutions à la décarbonation de notre société dans de nombreux secteurs (transports, recyclabilité). Donc, afin d’accompagner la transition écologique de notre société, il est vital que les entreprises, moteur de cette transition, puissent s’installer sur le territoire. Décarbonation : l’empreinte carbone de l’aluminium primaire dépend du contenu carbone de l’électricité qu’elle consomme : - En Chine, l’empreinte carbone de l’aluminium primaire est proche de 20 tonnes de CO2eq/tonne d’aluminium ; - La moyenne mondiale est à 18 tonnes de CO2eq/tonne d’aluminium (impactée par la Chine qui produit 60% de la production mondiale) ; - En Europe, l’empreinte carbone d’une tonne d’aluminium est à 6,7 tonnes de CO2eq/tonne d’aluminium ; - En France, l’empreinte carbone est à 4 tonnes de CO2eq/tonne d’aluminium (benchmarck mondial, grâce au nucléaire). L’objectif de la filière aluminium française pour 2030 est de devenir exportatrice nette d’aluminium bas carbone, grâce au nucléaire, contrairement à aujourd’hui où la France est importatrice nette d’aluminium fortement carboné. Le seul levier pour cela est l’accès à de l’électricité bas carbone, à un prix compétitif sur le long terme. Il est donc essentiel pour notre pays et sa souveraineté de développer des solutions de production d’électricité, comme le nucléaire, qui permettent un approvisionnement en base sur le long terme, compatibles avec le développement de notre industrie.
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