Partager la page

Publié le 18/01/2023 - 16h05

LES GARDIENS DU LARGE

  • B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique

Les Gardiens du Large, association particulièrement implantée en Bretagne Sud, a pour buts principaux la préservation des milieux naturels et de la biodiversité, du patrimoine historique et culturel, des activités traditionnelles et de l’identité marine ainsi que la défense de l’économie locale et la santé des habitants et résidents menacés par le développement des énergies dites renouvelables, et en réalité variables et intermittentes. Un autre but important est la défense économique et sociale des habitants/consommateurs/contribuables face aux surcoûts importants causés par ces modes de production. Par conséquent, Les Gardiens du Large sont attachés à la minimisation de l’empreinte géographique des projets et ils considèrent qu’en aucun cas, le développement de l’éolien off-shore, même et surtout de grands parcs, ne peut être considéré comme minimisant l’empreinte géographique des projets et leurs effets sur l’environnement. Avec 50 zones industrielles éoliennes (de la taille de Belle-Ile et comportant des éoliennes de plus de 250 mètres de hauts) prévues le long des côtes françaises (et à des distances le plus souvent inférieures à 15 milles, contrairement à nos voisins), c’est à une transformation massive de la mer côtière en zone industrielle que l’on assisterait, avec au surplus, concernant la côte Atlantique, une présence importante dans des couloirs de migrations de l’avifaune (avec des espéces particulièrement menacées comme le Puffin des Baléares) et de la faune marine (poissons, mammifères…). Il en résulterait également de nombreux conflits d’usages avec des activités traditionnelles et/ou économiquement importants comme la pêche, le tourisme, le transport maritime, le nautisme, etc., dont certaines se verraient menacées dans leur existence même. Le mix électrique doit donc privilégier des modes de productions concentrés et bannir l’éolien off-shore. Par conséquent également, concernant la défense économique et sociale des habitants/ consommateurs/contribuables les Gardiens du Large sont attachés à préserver un coût de l’électricité préservant notamment la compétitivité économique et le bien-être de nos concitoyens. Ce n’est clairement pas le cas de l’éolien off-shore, qui constitue l’un des modes de production les plus coûteux, surtout si l’on prend en compte la consommation de matériaux et les aménagements nécessaires des connexions et du réseau. Rappelons à ce sujet la position d'un de nos meilleurs experts énergétiques (Jean-Marc Jancovici) devant une commission parlementaire (commission Aubert) : " L’éolien offshore aujourd’hui, c’est 25 milliards d’euros qui vont partir dans ce dispositif qui a encore moins d’intérêt que l’éolien terrestre. S’il y a un truc qu’il faut arrêter tout de suite, c’est bien ça ! "