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Publié le 18/01/2023 - 18h51

JHJ

  • A - Un accompagnement de leurs choix pour contribuer à la transition énergétique par l’Etat ou les collectivités via des incitations financières individuelles par exemple

Pour aller vers une mobilité décarbonée et pour mieux isoler les bâtiments, les investissements sont lourds. Sur le dernier plan, il y a deux écueils majeurs : 1) le dispositif Ma-Prime-Renov est parfaitement négligeable dès un niveau moyen de revenus ; or la population de facto éliminée de ce dispositif peut avoir investi de façon importante dans des logements locatifs car ses moyens le lui permettaient ; il y aurait intérêt, au bénéfice ultime des locataires les plus modestes, à inciter à l’isolation via des primes non assujetties aux revenus. 2) En outre, il existe des bâtiments d’architecture quelconque qui sont à des niveaux de DPE les plus bas et qui sont dans des périmètres où l’architecte des bâtiments de France doit donner un avis conforme, auquel le maire de peut déroger, lorsqu’il est envisagé de les isoler par l’extérieur. Or l’architecte des bâtiments de France s’oppose systématiquement à une isolation par l’extérieur, pourtant la plus efficace, au motif que cela change l’aspect du bâtiment. Si la politique d’isolation des bâtiments doit revêtir un caractère sérieux par les pouvoirs publics, il convient de retirer la plupart des prérogatives des ABF en ce qui concerne des bâtiments non classés et sans visibilité ou co-visibilité avec un immeuble remarquable. Sans quoi des bâtiments resteront non isolés et les locataires modestes paieront plus de charge ou auront plus de difficultés à se loger. A noter aussi que dans le cas de ces bâtiments à caractère modeste, on ne peut envisager une isolation par l’intérieur sans faire tomber de nombreuses pièces en dessous de 9 m2, et dans ce cas lesdites pièces ne peuvent plus être des chambres.