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Publié le 18/01/2023 - 18h55

GazelEnergie

  • E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Qu’il subsiste un mécanisme de marché permettant d’optimiser le dispatching des unités de productions combiné à un mécanisme de taxation/redistribution permettant à la fois de refléter le coût moyen de production des unités de base et les pics de prix pour les périodes de pointe. En justification, le système électrique actuel démontre une vrai efficacité dans l’appel des centrales de production qui permet de faire appel à des centrales de productives et en bon état. Grace à ce mécanisme, les centrales fossiles ayant des coûts marginaux plus élevés sont donc utilisées pour les besoins de pointe. Ce mécanisme permet également d’intégrer les coûts du carbone dans les coûts marginaux et donc d’appeler en priorité les centrales efficaces sur les émissions de carbone. Côté consommateur, le fait de payer l’ensemble de l’électricité au coût de la dernière centrale appelée est : 1) Intéressant dans les périodes de tension sur le système électrique : la rareté de l’électricité entraine une augmentation « rédhibitoire » des prix et incite les consommateurs à baisser leur consommation ou à décaler leurs consommations lorsqu’ils le peuvent ; 2) Injuste : ce prix élevé peu apparaître excessif sur les périodes hors pointe. Pour garder le signal prix et remettre de la justesse dans le prix payé par le consommateur, il faudrait alors imaginer un mécanisme qui puisse à la fois ramener le coût du kWh de base au prix moyen des centrales de production de base et donner un signal prix sur les consommations de pointe. Un tel mécanisme s’apparenterait à une combinaison d’un ARENH déplafonné n’amenant à aucun écrêtement (et englobant l’ensemble des technologies de production de base) combiné à un marché sur uniquement les consommations restantes et donc principalement les consommations de pointe.