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Publié le 18/01/2023 - 20h05

barbara chénot

  • A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets

La transition énergétique n’a de sens que [mot modéré]çue et construite dans la cadre d’une politique juste de préservation des écosystèmes et de la vitalité du système terre pour nous et les générations à venir. Les barrages (et la déviation de quantité importante du flux) perturbent grandement le fonctionnement des écosystèmes de l’ensemble du bassin versant, le transfert des sédiments, les mouvements des espèces. Le développement de l’hydro électricité ne peut se faire en abimant des rivières de notre territoire, déjà très dégradées et amenées à être fortement perturbées par le changement climatique. - Le potentiel résiduel de développement de l’hydro électricité en France est très limité au regard de la consommation. Attention à ne pas promouvoir artificiellement des projets de petite hydroélectricité par des conditions financières trop avantageuses et déraisonnables économiquement au regard de leur impact collectif. C’est le cas déjà dans d’autres pays et les effets sont absolument dévastateurs. - Les cours d’eau français sont déjà grandement équipés. Il est prioritaire d’optimiser les installations existantes essentielles (améliorations technologies et fonctionnement), et leur intégration au milieu pour réduire leurs impacts négatifs sur la vitalité des cours d’eau et des espèces (ex. Poutes). - Les ouvrages non utilisés ou considérés comme ayant un impact fort sur le milieu en rapport avec leur apport énergétique doivent être démolis (donc financés). Le cas des moulins avec valeur culturelle et patrimoniale doit faire l'objet de concertation locale. - Il est fondamental de préserver des cours d’eau « libres » d’entraves en France. Dessiner une cartographie avec des zones de « no go » pour des bassins versants spécifiques. - Le cas de micro hydro électricité pour des zones non desservies par le réseau électrique actuel (refuges par ex.) est à étudier spécifiquement au regard de l’impact sur les cours d’eau et des alternatives (solaire, éolien, …)