Publié le 18/01/2023 - 21h28
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais
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J - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
La part du nucléaire du mix électrique proposée par le PTEF correspond au scénario N03 publié en 2021 dans les Futurs énergétiques en 2050 de RTE. Dans cette hypothèse, la production électrique proviendrait alors à moitié d’énergie nucléaire et d’énergies renouvelables. Ce scénario implique la construction de 14 nouveaux EPR qui viendraient se greffer au parc nucléaire historique et le développement de quelques SMR (petits réacteurs modulaires). La priorité du futur nucléaire mise donc sur une excellence de la filière tant en matière de la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant et le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs en maîtrisant les coûts et les délais. Production d’électricité d’origine nucléaire : L’indépendance énergétique de la France doit passer par une maîtrise de la production nucléaire, de l’exploitation minière pour l’extraction jusqu’à l’expertise de gestion des déchets, en passant par la conversion, l’enrichissement de l’uranium, la création de combustible MOX par le recyclage, etc. Les pouvoirs politiques doivent assurer à l’industrie nucléaire un environnement stable à la fois au plan économique (maîtrise des coûts et délais), social (bassin d’emploi à recréer) et environnemental (source de production bas-carbone), indispensable pour assurer la pérennité de son développement. De multiples enjeux existent au sujet du nucléaire français : la maîtrise du risque de défaut générique (exemple : corrosion sous contrainte des paliers N4, P4 la maitrise du risque de retard des grands carénages à venir (50 et 60 ans) le lancement rapide de production en série afin de dégager des synergies la maîtrise de l’artificialisation des sols et l’impact visuel sur les paysages Bien que le maintien d’un parc nucléaire viable soit primordial dans la stratégie de décarbonation des Shifters, elle est insuffisante pour atteindre une neutralité carbone. Le développement des énergies renouvelables est donc indispensable pour atteindre cet objectif.
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