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Publié le 18/01/2023 - 21h37

jph

  • F - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Si les usages de l'énergie doivent être considérablement électrifiés, la question cruciale, outre la sobriété, est la production de l'électricité. L'éolien terrestre et marin doivent être proscrits comme toutes les EnR aléatoirement intermittentes, car, assistées par des énergies carbonées, elles contreviennent à l'objectif climatique affiché. Leur assistance par le nucléaire est à rejeter car on ne doit pas multiplier les investissements pour un même MWh produit. La France n'est pas assez riche et nous, les Français, non plus. Il n'y a qu'une seule solution possible, c'est développer le nucléaire comme on l'a fait dans les années 1970 et 1980 avec le succès qu'on sait, sûreté de l'approvisionnement, modicité du prix du KWh, minimisation des prélèvements dans le sous-sol de la planète, minimisation des rejets (le volume d'une piscine olympique pour tous le nucléaire civil français depuis son début), extrême mimisation des rejets carbonés et préservation associée du climat, minimisation des espaces naturels artificialisés, capacités d'exportation. Ca tranche avec la performance allemande de production de son énergie à base de lignite, de gaz, d'éolien terrestre et marin, de photovoltaïque, toutes les pollutions associées (dont celles radioactives) et les espaces naturels artificialisés, etc. Le contexte européen, souligné dans les documents de la concertation, est inacceptable et révèle le massacre du modèle français vertueux. Nous n'avons pas à respecter les injonctions de l'UE en matière de % de renouvelables dans notre mix qui vont induire plus de rejets de CO2 et plus de dégâts sur le climat, et nous n'avons pas à accepter les condamnations en justice pour cause d'inaction climatique, alors que nous sommes vertueux sur ce sujet. Je ne vois pas comment on peut élaborer un projet de mix énergétique et en particulier électrique, dans un contexte d'une telle mauvaise foi. Le climat est invoqué constamment pour justifier ces EnRi, en contradiction flagrante avec les faits et les observations d'expérience, en particulier l'expérience allemande. Egalement, nous n'avons pas à accepter le massacre de la biodiversité et de nos patrimoines culturels dont les paysages, ni l'artificialisation massive de nos espaces naturels par ces EnRi (500 à 1000 fois plus qu'une centrale classique pour une même production !). Pour conserver une bonne entente avec l'Europe et nos voisins nordiques, le mix énergétique français doit être [mot modéré]çu dans le respect des valeurs auxquelles nous adhérons tous et qui sont actuellement constamment bafouées. En conclusion, générale, pas d'EnRi dans notre mix, et respect de la France et de sa population par ses ministres, les instances européennes et nos voisins "amis"