Publié le 18/01/2023 - 21h56
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Les énergies intermittentes dont fait partie le solaire sont des énergies électriques de basse qualité. elles font l’objet d’une obligation d’achat par le consommateur captif ce qui conduit à une inflation des prix de l’énergie. L’étude sur « The Costs of Decarbonisation - System Costs with High Shares of Nuclear and Renewables » du 17 janvier 2019 de l’OCDE le fait remarquer. L’inflation croissante de l’électricité en Allemagne est corrélée depuis trente ans avec la proportion d’énergie intermittente injectée dans le réseau. Éolienne ou solaire, cette énergie possède un privilège exorbitant du droit commun : l’obligation faite au consommateur captif d’acheter toujours plus de leur production de basse qualité à un prix surévalué sur ordre du pouvoir régalien pendant toute la durée de vie attendue du générateur. La valeur d’usage électrique de l’énergie intermittente solaire est fonction de la proportion d’énergie intermittente dans le mix électrique. L’OCDE évalue, la priorité d’accès de ces énergies étant maintenue, leur valeur d’usage dans un réseau au quart de celle d’un MWh pilotable hydraulique ou nucléaire dès lors que la part de ces énergies dans la production annuelle est de 30%. La valeur d’usage électrique devient négative au-delà de 50%. Elle reste acceptable en dessous de 10%, seuil maximal d’injection à ne pas dépasser avant qu’elles ne perturbent le réseau et amorcent une inflation des prix. La méthodologie de l’analyse de risques conduit à proposer de limiter l’injection des énergies intermittentes dans le réseau électrique. En ce qui concerne le solaire, le coup est parti. Il s’agit de le faire vivre jusqu’à la fin de vie des panneaux photovoltaïques, ne pas les renouveler, achever les projets engagés et fermer le robinet des subventions. À cette fin, l’arrêt de l’obligation d’achat est à annoncer aussi tôt que possible. Le photovoltaïque n’est pas une arme de lutte contre l’effet de serre, au contraire. Une serre est une maison de verre par lequel entre le rayonnement solaire, qui piège les infrarouges. Le photovoltaïque extrait au maximum 18% du rayonnement avec un corps noir qui en capte l’intégralité. Il sert de chaudière à la serre terrestre en diminuant l’albédo de la planète. Un MWh d’électricité photovoltaïque généré à terre (l’albédo moyen des terres émergées est de 0,75) injecte dans l’atmosphère une chaleur moyenne supplémentaire de 4 MWh. Abandonner le solaire photovoltaïque est d’autant plus acceptable que la chaîne de valeur industrielle se trouve en Chine et que son industrie a pratiquement disparu en France. Le chauffage solaire La capacité calorifique des chauffe-eau solaires n’a de sens économique que sous les 40° dans les départements subtropicaux et dans de rares sites privilégiés du sud de l’hexagone et de la Corse. Les initiatives industrielles tentées dans les départements d’outre-mer n’ont pas débouché en raison de marchés de trop faible taille. Les soutiens publics à leur acquisition et leur installation n'ont pas de dimension chaîne de valeur tout comme ceux affectés aux panneaux photovoltaïques.
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