Publié le 18/11/2022 - 15h17
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A - Sa visibilité et son impact paysager
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G - La concertation avec tous les acteurs du territoire tout au long de la conception des projets
L'éolien terrestre délivre une électricité aléatoire et ne remplit aucun des 2 services au système électrique que sont le réglage de fréquence et de tension. L'apparition de sa production électrique oblige les moyens pilotables à s'effacer et déstabilise le système électrique. Il détruit l'environnement paysager qui est une des richesses de notre territoire, il pose des problèmes de nuisances sonores aux riverains qui ne sont bien souvent pas écoutés. Elles provoquent des dégâts considérables à l'avifaune. A un moment où l'on dispose d'une direction nationale de protection de la biodiversité, elles sont un contre-exemple. La réduction drastique des moyens de recours juridiques pour des gens qui, en outre, voient la valeur de leurs biens immobiliers baisser est anormale et résulte du lobbying des promoteurs financiers de ces projets. Leur production électrique apparait quel que soit le besoin de la consommation nationale, il est donc indispensable de les soutenir par des moyens pilotables qui sont la plupart du temps des centrale à cycle combiné au gaz. Ils sont donc responsables indirectement d'émissions de gaz à effet de serre, CO2 et NOx. Compte tenu de cette situation le coût de production du kWh donné au pied du mât n'a aucun sens si l'on y ajoute pas le coût des installations de soutien. On ne peut pas comparer le coût de production d'un kWh subi à celui d'un kWh désiré. Ces machines occupent beaucoup d'espace au kWh produit par rapport aux installations de production classique ou électronucléaire. Ceci est la conséquence de l'emploi d'une énergie diffuse qu'est le vent. En outre la variation de vitesse du vent d'un facteur 2 fait varier la production électrique d'un facteur 8 ce qui est difficile à maîtriser pour le système électrique. Ces machines utilise des métaux critiques comme le cuivre, l'aluminium, des terres rares dans les pôles inducteurs de leur générateur d'électricité. Il y a par exemple 100 fois plus de cuivre dans une éolienne pour produire un kWh que dans un alternateur d'une machine thermique ou nucléaire. Lors du recyclage dans le cadre de l'économie circulaire, les terres rares dont le principal producteur est la Chine ne peuvent être séparées de l'acier des pôles inducteur. Elles sont donc perdues et polluent l'acier recyclé. Les pâles en matériaux composites ne sont pas recyclables or ce sont des pièces très volumineuses. Leur durée d'exploitation est estimée à 20 ans contre 60 ou 80 ans pour une centrale électronucléaire. Il faut donc faire 3 ou 4 fois l'investissement pendant la durée d'exploitation d'une machine de production pilotable. Enfin, il est clair que ce sont surtout des machines qui produisent de gros rendements financiers. Le prix d'achat de leur électricité est fixé par l'Etat et actuellement avec des prix de marché très élevé, beaucoup de producteurs qui vendent sur le marché ne veulent plus reverser à l'Etat qui les a aidé le bénéfice par rapport au contrat. Ils résilient donc unilatéralement les contrats pour bénéficier de gains scandaleusement acquis. Cette façon de faire est purement scandaleuse et montre, si besoin était, que ce sont d'abord des installations financières. Ce n'est pas pour rien que toutes les banques ont désormais un secteur qui leur est consacré et qu'elles le font fructifier. Les promoteurs et exploitants de ces installations n'ont que faire des clients du système électrique, leur intérêt majeurs est de faire le maximum de bénéfice. Et il y a fort à parier qu'ils disparaitront tous au moment du démantèlement. Notre pays doit prioritairement investir dans des installations de production électrique pilotables. Cette mode des éoliennes terrestres est du parasitisme et doit être abandonné.
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