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Publié le 18/12/2022 - 11h42

A.Guerin

  • B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.

La question est très mal posée, renvoie à une responsabilité individuelle et à une perte de confort alors que la solution passe par un investissement massif pour l'isolation des bâtiments. Si on sait faire des bâtiments neutres ou même dégageant de l'énergie, il faut améliorer la grande majorité du bâti actuel. Les maisons individuelles en zone rurale sont les plus impactées, car souvent plus grandes, sans mitoyenneté et chauffées au fuel. Des aides massives doivent être déployées (aides techniques et financières, appuyées sur l'état et un zéro reste à charge. Les entreprises et artisans BTP doivent être formés et les filières de matériaux biosourcés soutenues. A noter qu'on se polarise sur l'électricité avec le risque de black-out cet hiver du fait d'une généralisation du chauffage électrique alors que des aides massives et cohérentes pour des isolations complètes (et non travaux ponctuels) règlerait le problème bien plus rapidement et sûrement que d'éventuels nouveaux EPR.