Publié le 19/12/2022 - 10h15
-
A - Sa visibilité et son impact paysager
-
B- Son impact sur la biodiversité
En préambule, l’accès à la consultation relève du parcours du combattant malgré l’ouverture d’un compte comme c’est recommandé. Par ailleurs, il est tout à fait déplorable de limiter la participation à deux thèmes. C’est non conforme au Code de l’environnement, à la convention d’Aarhus, pas plus à la Charte de l’environnement. Enfin, le lien de la page du Thème 2, du paragraphe « 2.2 Le développement de l’éolien terrestre (1ère question) » « Pour en savoir plus sur l’éolien terrestre : » affirme de manière absolument fausse que « La hauteur totale d’une éolienne est comprise entre 120 et 155 mètres, dont entre 80 à 100 mètres pour le mat. Les parcs éoliens français ont une puissance moyenne de 10 MW. » Les éoliennes terrestres envisagées aujourd’hui mesurent 200 mètres de haut voire plus. C’est de la désinformation. Pourquoi construire encore des éoliennes terrestres alors que la politique énergétique menée depuis plus de 10 ans nous conduit dans le mur (risque de black-out, précarité énergétique, augmentation exponentielle du coût de l’électricité et du gaz). L’argument qui affirme qu’il ne faut pas mettre ses œufs dans le même panier en matière d’énergie, n’est pas un raisonnement scientifique, cela doit être démontré. (cf. l’audition de Monsieur Yves Bréchet dans la cadre de la Commission d’enquête sur la souveraineté et l’indépendance énergétique de la France.) L’Etat a décidé de fixer la part du nucléaire à 50% dans le mix énergétique. C’est une décision politique pour bénéficier du vote des Verts en se soumettant notre économie à leur joug idéologique. La France a décidé de s’aligner sur le choix politique de l’Allemagne qui s’avère une catastrophe. On est passé d’un Etat stratège à un Etat bavard, sans stratégie mais avec des effets d’annonce (cf. audition citée supra). « La gestion de l’intermittence des ENR et leur déploiement massif conjugué avec la perte de capacités pilotables, à plusieurs fois signalée par l’ASN, conduit à une dépendance grave vis-à-vis du gaz, au niveau européen, qui présente un risque géopolitique grave. L’histoire récente nous en donne la preuve. Le prix à payer pour ces erreurs historiques sera lourd. » Ces choix relèvent de l’idéologie. « L’utilisation, même « modérée » du nucléaire impose de fermer le cycle sauf à laisser la filière nucléaire s’étouffer sous ses propres déchets. » « Ne pas fermer le cycle, c’est rendre le nucléaire non viable parce que non durable ; c’est tout simplement irresponsable, et c’est politiquement indéfendable. » « L’abandon de la filière avec l’arrêt d’Astrid est plus qu’une erreur, c’est une faute grave. » « L’incapacité à penser l’ensemble d’un système énergétique conduit à des PPE qui sont un collier de « perles-gadget » au moment où on aurait besoin d’un câble robuste. » « Ces constatations sont autant de signes que l’analyse scientifique et technique a déserté les rouages décisionnels de l’état. » En 2021, alors que la puissance du parc éolien français a augmenté d’un peu moins de 7%, la production électrique de l’éolien a baissé de 7%. Les chiffres des trois premiers trimestres 2022 ne sont pas meilleurs. En outre, la part de l’éolien dans la consommation d’énergie primaire est de 1,3%, c’est marginal. Les opérateurs privés ne répondent donc pas in fine à une mission de service public, ils ne sauraient recevoir un quelconque financement de l’Etat. L’électricité est produite quand le pays n’en a pas besoin. Les prescriptions pour ces industriels doivent imposer une distance de 10 fois la hauteur de l’aérogénérateur avec un minimum de 1000 mètres en bout de pale, le respect du Code de la Santé publique et non bénéficier de dérogations, la réalisation des suivis des parcs par des cabinets homologués.
Partager la page
Soutiens