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Publié le 19/12/2022 - 11h48

Martin Breton

  • B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

La priorité est à donner à produire une électricité toujours disponible et bon marché, qui contribue à la réindustrialisation de la France et au maintien du pouvoir d'achat des Français. La notion de mix énergétique à décréter est une ineptie. L'objectif est d'avoir aux heures de pointe suffisamment de moyens de production pilotables (on ne peut pas compter sur les énergies renouvelables à ce moment-là) et décarbonés, c'est à dire essentiellement des réacteurs nucléaires. En 2050, pour répondre à une demande qui sera sans doute augmentée de 50 % et comme les réacteurs actuels auront atteint la fin de leur vie, il faudra disposer d'une cinquantaine d'EPR, et donc il faut commencer à en construire 2 par an le plus vite possible. Et de toute façon, pour être certain d'en avoir assez, il faut en avoir trop, on pourra exporter ou produire de l'hydrogène si ces réacteurs s'avèrent un peu excédentaires.