Publié le 19/12/2022 - 15h45
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais
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I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs
Osons avoir les même ambitions que celles du plan Messmer en son temps. L'énergie nucléaire est compacte, pilotable, bas-carbone et ne nécessite que peu de matériaux. Il est grand temps de lancer des chantiers d'ampleur afin d'assurer la relève des réacteurs nucléaires existants. L'énergie nucléaire ne nous soumet qu'à peu de dépendance des pays étrangers (moins que les ENR par exemple), et permet de conserver en France une filière d'excellence qui peut s'exporter. Il est également grand temps de relancer la recherche sur les réacteurs à neutrons rapides afin de fermer le cycle du combustible et s'assurer plus d'indépendance, tout en apportant une solution au problème des déchets. La prolongation autant que possible des réacteurs existants est également souhaitable, avec le même pragmatisme que les Américains (qui tablent désormais sur 80 ans), sans pour autant remettre en cause la sûreté.
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