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Publié le 19/12/2022 - 19h02

A.Guerin

  • C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

les questions ne correspondent pas aux mêmes problématiques et 2 seules réponses ne suffit pas. Sur les aspects "répartition géographique" (A et C), si on souhaite renforcer les capacités des Enr, il est évident qu'il faut ventiler les installations sur tout le territoire, pour permettre l'effet de foisonnement. Bien entendu, le réseau sera à renover en conséquence. Sur l'aspect "production industrielle" (B et D), la réindustrialisation de la France devra se faire progressivement et surtout à un niveau compatible avec les autres ressources planétaires ... c'est à dire en acceptant de réduire production et consommation, et en misant sur l'innovation technologique et la sobriété. Quant à la question sur les coûts et le prix pour l'usager, on a vu que le kwh des EnR est actuellement compétitif avec celui du nucléaire historique (à partir de centrales largement amorties) , que le coût de l'EPR a été multiplié par 4x et que le coût de la gestion des déchets n'est pas pris en compte ... Enfin, puisqu'EDF va être renationalisé et que l'énergie fait effectivement partie des biens communs, une politique publique volontariste et juste devrait mettre rapidement en place un tarif social crescendo pour orienter nos consommations.