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Publié le 19/12/2022 - 22h51

J. Guerry

  • C - La résilience au changement climatique

  • F - Le maintien d’un niveau de sûreté parmi les plus élevés du monde

  • J - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Ce questionnaire est trop orienté pour le lancement d'un nouveau programme nucléaire. Ce n'est pas normal pour une concertation sur le mix énergétique. Le choix d'un scénario 100 % énergies renouvelables en 2050 doit être possible, or pour un tel choix, il ne faut pas de relance d'un nouveau programme nucléaire. Le débat est donc faussé. En conséquence, la proposition J que je formule est : "Pas de relance d'une politique électronucléaire et fermeture accélérée des réacteurs existants". Mon choix C sur la résilience au changement climatique est justifié par le fait que l'énergie nucléaire n'est pas résiliente face à ce changement climatique (température trop élevée des rivières, forte consommation d'eau par les tours de refroidissements et rejets importants de vapeur d'eau et de chaleur dans l'environnement, etc.). Les énergies renouvelables solaires photovoltaïques et thermiques et éoliennes ont une bien meilleure résilience et sont de plus neutre dans le bilan climatique de la terre (utilisation de l'énergie solaire et pas d'ajout de chaleur avec des combustibles fossiles et nucléaires). Mon choix F sur le maintien d'un niveau de sûreté parmi les plus élevés au monde est justifié pour les quelques réacteurs anciens qui seront arrêtés progressivement d'ici 2035-2050. Si un accident grave nucléaire survient, cette énergie sera rejetée par la population et la France subira une grave crise énergétique.