Publié le 20/10/2022 - 14h43

• B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.

Ce scénario décrivant des efforts plus modérés ne l'est pas tant que ça si l'on considère que très (trop) peu de gens/entreprises suivent aujourd'hui les recommandations de température (été comme hiver) et chauffent à 23 °C l'hiver, et climatisent à peu près à 23 °C aussi l'été. La crise énergétique actuelle changera peut-être les habitudes, mais il faudrait que cela s'inscrive dans la durée. J'ai encore récemment été choqué au mois d'octobre de monter dans un train surclimatisé (j'avais presque froid malgré ma veste alors que la température extérieure n'était que de 22°C.... Les mesures d'urgence prises pour cet hiver vont dans le bon sens, mais devrait être appliquées depuis des années. Par exemple, baisser la température de consigne dans les super marchés l'hiver : les clients y entrent de toute façon avec des gros manteaux. Il convient simplement d'équiper le personnel avec les vêtements adaptés et aucun inconfort n'en ressortira.