Publié le 20/10/2022 - 15h06

• B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.

A titre personnel j'applique déjà depuis longtemps une sobriété énergétique (me demander à chauffer à 19° revient à me demander de continuer ce que je fais). Plus généralement, je trouve illusoire de supposer que la consommation énergétique des appareils électroménagers peut être sérieusement réduite, alors que l'usage des appareils électroménagers ne peut aller que croissant (les mêmes qui plaident pour la réduction passent leur temps sur leur portable et leur ordinateur à Twitter - ou autre - leurs bonnes idées, portable, ordinateurs, etc qu'il faut charger). On peut espérer que les progrès techniques en consommation (W/h) des appareils compense l’accroissement de leur usage, pour aboutir à une stabilité, mais guère mieux. Votre question sur l'usage des bâtiments ne contient rien sur l'isolation des bâtiments. IL y a sûrement là un grand champ d'amélioration. Idem pour la consommation elle-même (source de chauffage). Là aussi il y a des gisements de progrès. Mais là aussi c'est illusoire d'espérer un changement rapide à grande échelle, sans une politique immobilière, publique, sociale massive (et on n'en a pas pris le chemin jusqu'à présent, si on changeait maintenant cela ne porterait ses fruits que dans longtemps).