Publié le 20/10/2022 - 17h39
-
B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Les besoins énergétiques ne vont faire que croitre, chaque consommateur qu'il soit individuel, ou de masse (entreprise, Etat) doit d'abord faire son auto-critique et son auto-analyse de sa consommation. Dès lors, le premier effort doit venir d'en haut. Il est trop facile, par exemple, d'imposer aux ménages une baisse drastique de leur consommation énergétique lorsque les enseignes / tours d'entreprises restent allumées 24h/24. Ensuite, il faut permettre aux ménages, pas seulement modeste (coucou ma prime rénov' ouverte à tous mais sous conditions de revenus qui de facto rend caduque le ouverte à tous), de s'équiper, de rénover, d'évoluer vers l'intégration de technologie propre dans leur quotidien. Les syndic de copropriété doivent eux aussi porter l'exemple. Ce n'est pas dans leur prérogative initiale pourtant, combien de copropriétaires chauffent et surchauffent leur logement lorsque d'autres se mettent au diapason, et combien de copropriétés se chauffent via des modèles nocifs pour l'environnement. La rénovation énergétique de nos batiments doit être importante et, dans son sillage, l'éducation vers leur bonne utilisation.
Partager la page
Soutiens