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Publié le 20/10/2022 - 22h18

racin

  • A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

  • G - La réduction des besoins d’importation notamment en uranium (ex. au travers du recyclage des déchets nucléaires pouvant l’être) quitte à augmenter le prix de l’électricité produite

  • I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs

Toute l'Europe va bientôt manquer d'électricité, car quasiment tous les pays européens sont en déficit de production par rapport à leur consommation. Les risques de blackout sont déjà élevés. Non seulement cela, toute l'Europe va bientôt manquer d'énergie, que ce soit à cause de la transition énergétique qu'à cause des approvisionnements fossiles qui vont se réduire. Dans ces conditions, il est impératif de développer le plus possible une source d'énergie abondante et pilotable, dont nous auront bien besoin dans la période de disette que vont être les prochaines décennies. Les 14 réacteurs à construire me semblent être un minimum; je pense qu'une politique volontariste d'investissement dans la fillière permettrait d'aller au delà (à ce propos, il faudrait déjà rapidement changer la loi actuelle qui prévoit un plafonnement de l'éctricité nucléaire à 50% en 2035, qui n'aide pas la fillière à redémarrer). Beaucoup de grands état (Chine, Russie, État-Unis, Inde...) se mettent à développer massivement le nucléaire, ce qui risque de poser à moyen terme le problème de l'accès à l'uranium 235. Pour le résoudre, il faut investir dans le programme nucléaire à neutron rapide (notamment, relancer Astrid), qui permettrait de sécuriser notre indépendence énergétique sur des millénaires. En général, il faut investir dans la R&D nucléaire, par exemple pour aider à l'export des SMR.