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Publié le 20/10/2022 - 23h40

lafibrepassive

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

La construction de tous les bâtiments (maison individuelle, immeuble, bureau, commerce, etc.), en qualité passive permet de réduire drastiquement les besoins en chauffage de l'air, de l'eau et le recours à la climatisation. Ça peut être une baisse de l'ordre de 90% de besoins en moins par rapport à une vieille maison sans nuire au confort des occupants. Bien au contraire. Nous habitons une maison passive et il fait 23°C l'hiver sans chauffage et 24°C l'été sans climatisation et sans être dans le noir. Là où ça bloque, c'est le prix de construction de ce type de bâtiment, + 30% par rapport à la normale. Il faudrait faire en sorte que tout le monde puisse avoir accès à ces bâtis. Sans surcoût. Ca permettrait à EDF à ne pas avoir à gérer les pics de productions dû au chauffage électrique l'hiver et à la climatisation l'été. Plutôt que de mettre l'argent dans des centrales nucléaires qui ne fonctionneront peut-être jamais, pourquoi ne pas mettre ces milliards dans la fabrication de logements passifs qui in-finé permettront de ne pas en avoir besoin de ces centrales. Cercle vertueux. Et sans effort sur le confort bien au contraire puisque nous sommes moins malade depuis que nous logeons dans notre maison passive. La Sécurité sociale fait aussi des économies car l'air que nous respirons dans notre maison est filtrée de manière très fine donc il y a moins de pathogène dans l'air ambiant chez nous. Il n'y a que des points positif à habiter passif reste à compenser le surcoût de construction.