Publié le 20/11/2022 - 21h04
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A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses
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E - La minimisation du coût global du système électrique (moyens de production, moyens de flexibilité et de stockage, évolution des réseaux) pour conserver un prix de l’électricité compétitif pour les consommateurs
La France est un pays densément peuplé et à niveau de vie élevé. Pour satisfaire ses besoins, il est primordial d'économiser l'espace. Le nucléaire est le choix idéal de ce point de vue. Le solaire en toiture également. Par contre, la construction de centrales solaires sur des terrains agricoles ou forestiers doit être strictement prohibée. La recherche de l'indépendance énergétique est souhaitable, à condition de rester raisonnable : nous n'avons pas toute les ressources nécessaires sur notre territoire, il faut bien les importer. La transition énergétique éliminera notre dépendance envers les pays pétroliers et gaziers, mais la remplacera par une dépendance envers les pays producteurs de lithium, de cuivre, de nickel, de cobalt, etc. Et si nous choisissions un mix à forte part de renouvelables intermittents, nos besoins d'hydrogène vert ajouteraient une dépendance envers les pays pouvant en produire à bas coût, en particulier les plus proches : le Maghreb et le Moyen-Orient. Encore un argument en faveur du nucléaire. Quant aux importations d'uranium, elles ne posent pas de problème car les réserves sont largement réparties et les principaux pays producteurs sont des pays amis (Canada, Australie). Au final, l'objectif principal doit rester la minimisation du coût global, même si son calcul reste très incertain.
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