Publié le 20/12/2022 - 18h58
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A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses
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F - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Le graphique de la production électrique française que vous présentez est éloquent : la force actuelle de la production électrique de notre pays comparée à celle de nos voisins se mesure au fort pourcentage de production à la fois « pilotable » et « décarbonée » (nucléaire, hydroélectricité). Nous devons nous appuyer sur ces points forts pour envisager l’avenir de notre mix électrique. Pour aider à la décision, on devrait colorier dans ce graphique les différents types de production de trois façons : 1/ non carboné, pilotable ; 2/ non carboné, non pilotable ; 3/ carboné. Comment évoluer dans le futur, ce qui se [mot modéré]çoit dans le long terme ? Pour améliorer la qualité de notre mix électrique, il faut augmenter la capacité de production d’électricité « pilotable et décarbonée » et ne prendre aucune orientation qui tendrait à augmenter la production électrique carbonée. Une production d’électricité non pilotable impose des solutions de secours lorsque les conditions ne lui permettent pas de produire (absence de soleil ou de vent). Les solutions de secours sont pilotables mais ne sont pas forcément décarbonées (des centrales à gaz en France), ce qui est contraire à l’objectif poursuivi. Il faut donc privilégier des installations de production intermittentes que si des circonstances particulières les rendent pertinentes (îles, présence d’alizés très stables, etc.). Toute poursuite du travail sur le mix électrique français devrait commencer par justifier, scientifiquement, de la pertinence ou non de ce concept de « renouvelable ». Aujourd’hui systématiquement mis en avant, le concept « renouvelable » n’est en réalité pas pertinent pour juger du meilleur chemin pour atteindre l’objectif de réduction d’émission de gaz à effet de serre. De même, l’acceptation ou la fixation par l’Europe ou la France d’objectifs d’un pourcentage d’électricité « renouvelable » n'est pas pertinent pour lutter contre le réchauffement climatique. Proposition 1 : Il est proposé de fonder notre réflexion sur le futur de la production électrique en abandonnant le vocabulaire « renouvelable », qui n’est pas suffisamment lié avec ce qu’on cherche à obtenir, et de le remplacer par le vocabulaire « pilotable » et « décarboné » qui est au cœur du sujet. Proposition 2 : Il est proposé que la France se dégage de tout objectif contraire auquel elle a souscrit par le passé, en particulier sur des objectifs de production d’énergies dites « renouvelables ».
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