Publié le 20/12/2022 - 19h46
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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E - L’installation de nouveaux réacteurs nucléaires en priorité sur des sites de production d’électricité nucléaire existants
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I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs
La France a pris trop de retard pour le renouvellement de son parc. La situation depuis de nombreuses années devant l'ampleur de l'effort de réduction du CO2 et les engagements pris lors des COP successives aurait mérité plus d'anticipation et de choix politiques au plus haut niveau. Le sentiment anti-nucléaire de plusieurs ministres et des médias a fait des dégâts. C'est pourquoi le virage annoncé à Belfort par le Pdt doit vraiment s'engager rapidement car rien ne s'est traduit concrètement depuis fin 2021. Je soutiens que ce virage vers le nucléaire pour un mix de long terme est encore insuffisant et ne traite pas la question du cycle complet du combustible prévu à l'origine. Il me paraît donc irresponsable d'avoir arrêté le programme ASTRID en 2019 sans concertation ni écoute des avis de la communauté scientifique française pourtant très compétente sur le sujet. On retrouve les mêmes réflexions "à courte vue" déjà constatée dans les années 90 avec l'arrêt de superphénix pour des raisons électorales de court terme, c'est un mal français dont il faut sortir. Par ailleurs le nombre de réacteurs à construire n'est pas encore à la hauteur des besoins futurs. Je propose de réviser les scénarios RTE à nouveau pour mieux prendre en compte les conséquences de la réindustrialisation et de la conversion des process vers l'électricité. Les + 30 ou 35% d'augmentation des consommations d'ici 2050 me paraissent trop bas.
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