2022 - 20h58

Mboh

C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire
D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Trois choses : - Écouter Yves Bréchet auditionné à l'assemblée nationale sur la perte de souveraineté française sur le nucléaire. Tous les nucléraires ne se valent pas. La filière électrons libre par exemple a certains avantages en terme de fermeture du circuit (économie circulaire). Audition de M. Yves Brechet dans le cadre de la commission "Souveraineté et indépendance énergétique de la France", le 29 Novembre 2022 - Réfléchir à l'impact des métaux et au risque que représente le fait de se reposer sur l'intensification de l'extraction de métaux, au regard des dégâts environnementaux et social que cela cause à l'étranger, et au regard de la sécurité d'approvisionnement par rapport aux crises géopoliques et instabilité de certains pays extracteurs. Les métaux sont la base tant des solutions de stockage de l'énergie (batterie) que de certaines solutions de production renouvelable (éolien, photovoltaïque, ...). - Ces réflexions ne peuvent faire l'impasse d'une réflexion plus globale sur les relations et la justice internationales : diplomatie, justice sociale et respect des autres territoires plutôt que pillage des pays possédant une ressource pour notre propre consommation (qu'elle soit fossile ou pas n'est pas le sujet). Le nucléaire est une solution à court terme, à long terme (c'est-à-dire une fois que les consommations sont raisonnablement sobres, enfin) le renouvelable fait sens. Mais le renouvelable n'est pas censé être un substitut des autres modes d'énergie pour permettre de produire autant. Il n'a de sens que dans une logique de décroissance de la consommation énergétique. Et c'est bien à cela qu'il faut s'atteler.

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