Publié le 21/10/2022 - 10h33
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais
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G - La réduction des besoins d’importation notamment en uranium (ex. au travers du recyclage des déchets nucléaires pouvant l’être) quitte à augmenter le prix de l’électricité produite
Le nucléaire est un moyen de production bas carbone pilotable et donc les effets indésirables (déchets, accidents) sont maitrisables (source d'énergie avec un des plus faible taux de mortalité au kWh produit, même an intégrant les estimations hautes des conséquences sanitaires de Tchernobyl de l'UNSCEAR). Tout cela fait qu'il faut développer la filière au maximum, afin de lui donner de la visibilité, ce qui contribuera à sa compétitivité (et améliorera donc les couts des chantiers en évitent les dérives connues à Flamanville) et à sa sûreté. Développer les filières Gen 4 (transmutation, RNR, etc.) parait indispensable dans une vision plus long terme. Même si les ressources d'uranium sont importantes, elles ne sont pas épuisables, surtout que de plus en plus de pays misent sur le nucléaire pour décarboner et développer leur production électrique.
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