Publié le 21/10/2022 - 10h48

• C - Un maintien global des usages actuels, avec des efforts et une réduction des besoins énergétiques limités. Ce scénario prendrait ainsi en compte uniquement un effort modéré sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne), le reste étant inchangé par rapport à la situation actuelle.

Sur ce sujet la dernière envolée des prix de l'énergie vont pousser les Français à réduire le chauffage de leur habitation. La réduction évoquée du chauffage de 1 à 3 degrés des habitations est indécent vis à vis des plus démunis qui louent des logements gros consommateur. Il est indispensable de faire un effort d'évaluation de l'habitat et de rénover tous ceux qui sont énergivores. En ce qui concerne l'eau chaude elle devrait pouvoir être produite par le solaire : les toits peuvent être utilisés pour la production de l'eau chaude. Il existe des moyens de production simple à mettre en œuvre. Il suffit de les faire connaitre et de les promouvoir. En terme de gestion collective de l'habitat, nous devrons remettre en question notre vision de la "maison individuelle" comme preuve de la réussite sociale. Elle est grosse consommatrice de matière, d'énergie et aussi de terres arables. La politique publique en la matière, tant au niveau de l'état que des villes, devra en tenir compte. Je crois que l'hyper-métropolisation de notre pays n'est pas une solution souhaitable. Mais et c'est la limite de ce type de consultation : ai-je toutes les connaissances pour donner un avis fondé ? A ce stade de ma contribution je veux attirer l'attention sur les aides financières de l'état; elles sont toujours détournées par le marché. Les aides sont englobées dans les offres commerciales des entreprises cela aboutit à une inflation des prix.