Publié le 21/10/2022 - 10h59
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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E - L’installation de nouveaux réacteurs nucléaires en priorité sur des sites de production d’électricité nucléaire existants
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G - La réduction des besoins d’importation notamment en uranium (ex. au travers du recyclage des déchets nucléaires pouvant l’être) quitte à augmenter le prix de l’électricité produite
Une source d'électricité pilotable, à faible emprise au sol et faible besoin en matière première. Il faut effectivement un programme d'ampleur, comparable au plan Messmer, afin de pouvoir bénéficier du retour d'expérience des chantiers et ainsi de maîtriser le temps de construction et, incidemment, les coûts. Par ailleurs, l'Europe étant aujourd'hui très interconnectée, avoir un parc puissant d'ici une dizaine d'années pourrait s'avérer être très intéressant économiquement, notamment si les pays voisins misent autant sur les technologies intermittentes (et auront donc besoin de sources d'électricité pilotable une fois leurs centrales fossiles fermées). Certains ont déjà dit clairement qu'ils auraient recours aux importations... Il paraît préférable d'utiliser des sites existants pour les nouveaux réacteurs pour une meilleure acceptation sociale. Que les réacteurs soient en bord de mer paraît aussi préférable, pour un impact sur la biodiversité maîtrisé (moins de rejet d'eau réchauffée dans les fleuves). Il est très important de relancer la recherche quant au recyclage de l'uranium appauvri (réacteur de quatrième génération), peu importe que l'uranium coûte peu cher aujourd'hui. Nous devons essayer au maximum d'être indépendant au niveau des matières premières. Bien évidemment, pour renforcer l'acceptabilité sociale, il faut maintenir un niveau de sécurité équivalent et communiquer largement sur celle-ci.
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