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Publié le 21/10/2022 - 11h34

Amadou DIARRA

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

  • E - La minimisation du coût global du système électrique (moyens de production, moyens de flexibilité et de stockage, évolution des réseaux) pour conserver un prix de l’électricité compétitif pour les consommateurs

L'indépendance énergétique, la vraie, commence par réduire ses besoins énergétique (donc la sobriété). Les productions d'EnR sont aujourd'hui des technologies éprouvées plus compétitives que la plupart des autres sources d'énergie. Il faut toutefois que les projets d'EnR soient des projets territorialisés correspondant aux attentes des citoyens et qu'ils participent à la conception et à la gouvernance. Les projets d'EnR ne doivent pas reproduire la centralisation actuelle de la production (avec de très grosses installations, portés par des grands groupes industriels et très concentrées dans le pays). Sur la question de l'intermittence et du pilotage: gestion intelligente (linky), décalage, mix entre les types de productions, décalage et, en dernier recours délestage (sauf pour les services publics essentiels et pour une durée courte).