Publié le 21/10/2022 - 11h54
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A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses
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B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique
La production électrique EnR vient en concurrence d'autres usages terrestres (agricoles / forêts) qu'il est impératifs de maintenir pour une bonne Transition Ecologique de la France. Il faut donc concentrer au plus la production électrique sur des zones 1) non peuplées et à faible impact écologique (haute mer, friches industrielles, toitures industrielles) ou 2) sur des zones produisant déjà massivement de l'électricité (sites nucléaires existants pouvant accueillir de nouveaux réacteurs, augmentation en puissance des barrages/STEPs existants). Au passage, il faut noter que plus la production électrique sera diffuse plus il y aura d'opposants locaux (contre l'installation des EnR) et plus les coûts de renforcement/extension du réseaux seront grand. Concernant l'indépendance énergétique et industrielle, celle-ci oublie que les coûts pour les Français seront plus élevés (car moins de coopération avec nos voisins donc un parc de production sur-dimensionné) et qu'à moins de creuser des mines un peu partout en France, nous ne serons jamais totalement indépendant des autres pays. Il convient aussi que le mix énergétique français permettent de remettre en avant les savoirs faires industriels français.
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