Publié le 21/10/2022 - 12h36
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A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
Je n'ai pas les chiffres exacts, mais je suppose que cette minimisation de l'empreinte géographique suggérera aussi une minimisation de l'empreinte énergétique. Autrement dit, en concentrant ainsi les installations les plus productives, le rapport "électricité produite / énergie nécessaire à la production/transport/installation des équipements nécessaires à cette production d'électricité" sera certainement meilleur. Concernant l'indépendance, c'est effectivement un objectif à viser, mais le fait qu'il ne soit pas atteignable dans l'absolu est un argument de plus en faveur de la sobriété en bout de chaîne : recourons le moins possible à ce qui, malgré nos efforts, nous maintient dans une certaine dépendance.
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