Publié le 21/10/2022 - 13h44
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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F - Le maintien d’un niveau de sûreté parmi les plus élevés du monde
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I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs
L'énergie d'origine nucléaire, comme démontré et reconnu par le consensus scientifique mondial, permet une production d'électricité fiable, très faiblement carbonée (en particulier en France) avec comparativement aux autres moyens de production électrique : - un faible impact en termes paysager, d'occupation des sols, d'utilisation des ressources pour la construction des moyens de production - une production pilotable et une disponibilité élevée - une création et un maintien d'emplois qualifiés en France difficilement délocalisables - une participation positive à la balance commerciale de part l'export des technologies à l'international et la diminution de l'import des hydrocarbures - une résilience importante face aux aléa internationaux et géopolitiques grâce aux stocks de combustibles sur le territoire national (uranium naturel), grâce à la diversité des approvisionnements en uranium (canada, australie...) et grâce aux perspectives de retraitement via les centrales de 4ème génération permettant une production d'électricité évaluée à plusieurs siècles avec les matières stockées sur le territoire national. Cette technologie représentant cependant un potentiel de danger important (qui toutefois peut être comparable ou même plus faible que d'autres impacts sanitaires comme ceux que provoqueraient une rupture de barrage hydroélectrique ou les morts de maladies respiratoires liées aux centrales à charbon allemandes), et étant d'une technicité très élevée, il est essentiel de disposer des outils réglementaires, de la main d’œuvre associée, de l'expertise nécessaire au maintient du meilleur niveau de sûreté des installations possible. L'inaction politique et le "laisser faire" (seul un EPR en construction depuis les années 2000, vieillissement du parc actuel) voire le "mal faire" (fermeture de superfénix, fermeture de fessenheim, abandon du projet astrid) des 20 dernières années plaident pour un plan d'ampleur de relance de la filière toute entière, pour conserver cette industrie essentielle pour relever le défi du changement climatique. Un important devoir d'information et de formation est aussi indispensable pour que le grand public prenne connaissance et conscience des avantages réels de cette forme de production d'énergie, car la désinformation dure depuis trop longtemps (ex : plus des 2/3 des français pensent à tort que l'énergie nucléaire rejette du CO2 alors qu'elle est la production électrique en émettant le moins au monde en France, d'après les analyses de cycle de vie qui prennent en compte toutes les étapes du minage au démantèlement).
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