Publié le 21/10/2022 - 15h38
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Pour une fois que la puissance publique (l'État) est capable de proposer une solution monopolistique (EDF) supérieure aux solutions concurrentielles privées, c'est la solution a privilégier. L'État doit rester présent parce que la solution retenue à forte dose de nucléaire exige un opérateur centré sur la sécurité et non sur le bénéfice, ce qui garantit un réseau fiable et sécuritaire. L'État doit revenir sur la situation ubuesque ou EDF, avec l'ARENH, offre à ses concurrents un gros bâton pour se faire taper dessus, ceci n'a aucun sens économique, ne profite à personne d'autre que les nouveaux intermédiaires qui, de plus, n'investissent pas (ou très peu) dans les moyens de production. Très pro-européen, je dois reconnaître que sur ce point, l'État français doit dire M***E à l'Europe et revenir à la situation précédente ou EDF proposait une des électricités les moins chères d'Europe, les moins carbonées, avec un outil remarquable et sécuritaire. Le modèle allemand a démontré son incompétence, sa dangerosité, son coût élevé et il ne doit plus servir de guide suprême pour la politique énergétique de l'Europe.
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