Publié le 21/10/2022 - 15h51
-
C - La résilience au changement climatique
-
F - Le maintien d’un niveau de sûreté parmi les plus élevés du monde
-
H - Le maintien de filières de gestion des déchets nucléaires sûres et dimensionnées de manière adéquate pour assurer la prise en charge définitive de tous les déchets nucléaires occasionnés par la production d’électricité
La première priorité est de maintenir le niveau de sûreté du parc vieillissant, pour cela l'indépendance de l'ASN doit être renforcée dans la mesure où les conflits/dilemme sûreté/production pourraient s'intensifier dans les années qui viennent Le développement de nouvelles installations nucléaires devraient, pour moi, avoir des pré-requis non aujourd'hui encore effectifs après 50 ans d'exploitation: - connaître le coût réel actuel et futur de la filière ( en amont extraction dans des conditions durables ( pas comme au Niger), en aval traitement et stockage de tous les déchets ( y compris ce que l'on qualifie aujourd'hui de recyclable mais qu'on ne recycle qu'à un infime pourcentage) et faisabilité et coût de démantellement. Faire ce calcul honnêtement réglerait peut être rapidement le problème. A cet égard, le tour de passe passe entre l'EPR de niveau de sûreté trés élevé mais ruineux et son soit-disant petit frère EPR 2 qui a gardé le nom mais pas le même niveau de sûreté, pourtant estimé indispensable après Fukushima, pour tenter d'en réduire le coût, est assez édifiant sur ce que peut être un arbitrage coût/risque lorsqu'il est délégué de façon opaque et sans débat à des entités qui sont juges et parties. En outre, le maintien d'une filière et des compétences signifient une activité à l'export et donc la dissémination de ces systèmes. Est-on certains que ces pays auront dans les 50/60 ans qui viennent la stabilité interne, géopolitique, les capacités financières pour gérer la sûreté de ces installations au niveau où nous considérons qu'elles doivent l'être ?
Partager la page
Soutiens