Publié le 21/10/2022 - 16h15
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A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
Le plus important reste de réduire l'impact carbone de notre production électrique, tout en s'assurant de ne pas dépendre trop de ressources extérieures (pétrole et gaz étranger, métaux spécifiques du renouvelable...). Le renouvelable seul nous obligerait à développer des capacités de stockage (batteries, hydrogène) particulièrement lourdes et chères, ou à conserver de polluantes centrales à gaz, fioul, charbon. Un mix nucléaire / renouvelable parait essentiel, avec pour objectif à très long terme de déphaser le nucléaire lorsque le renouvelable sera suffisamment mature, donc probablement pas avant plusieurs décénies.
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